Sunday 26 February 2012

L’Origine du mot Dieu

Accrochez-vous, nous allons passer
maintenant à quelque chose qui pourrait vous secouer, vous remettre en
question si vous êtes chrétiens !
La majorité des personnes lisent à peu près tous les
mêmes Bibles. Il y a pour les francophones 14 principales traductions en
français de la Bible. Il faut savoir que la Bible, dont les écrits
originaux sont en ancien hébreu, a d'abord été traduite en grec à partir du
texte en araméen, puis en latin à partir du texte grec, pour être traduite
enfin en français, et dans les autres langues modernes, en commençant par
l'anglais.

Les 14 traductions principales en français sont : celles de Crampon, de
Maredsous, d'Osty, celle dite "de Jérusalem", ces quatre-là sont
d'obédience catholique ; celles d'Ostervald, de Segond, de Darby, de
Scofield, du Monde Nouveau et "la Synodale" qui sont d'obédience
protestante ou de la réforme, celle de TOB qui est œcuménique, puis il y a
encore celle de Khan et celle, plus récente, de Chouraqui qui sont
d'obédience juive ; une seule a été publiée sous la direction d'un
Universitaire, c'est celle d'Edouard Dhorme, Bibliothèque de La Pléiade,
NRF, Gallimard.

Malheureusement les personnes ne lisent pas la version de Dhorme, ni celle
de Chouraqui, ils lisent celles des obédiences catholiques ou protestantes.
C'est bien dommage, parce qu'à travers les traductions de Dhorme ou
Chouraqui, moins remaniées et déformées, vous pouvez plus facilement faire
de bons liens avec les traditions religieuses authentiques.
La plupart du temps, des Bibles qui ont été de
nombreuses fois recopiées, retraduites, révisées, corrigées, manipulées par
des copistes, des interprètes, des traducteurs et éditeurs de tous poils ! Ceci
entraînant forcément des divergences, des inexactitudes, voire des
"fautes"... dont la plupart ont été introduites délibérément,
etc.

Mais alors, y a-t-il une clé pour retrouver la vérité, et si oui où
est-elle ?
La clé, c'est d'aller à la source. Bon... mais c'est quoi la source ?
Ce sont les écrits originaux en Hébreu, avec les
noms, les substantifs originaux en Hébreu dans le texte. Mais attention,
pour trouver ces écrits originaux, il faut les chercher dans "la
Torah" (livre écrit en hébreu ancien et nommé aussi
"Thora" ou "Tora"). C'est là que sont les textes
originaux du véritable "Pentateuque", ensemble des 5 premiers
livres de la Bible, "La Genèse", "L'exode", etc.


Alors que voit-on, en Hébreu dans la Torah, la Bible originale
?

Tout simplement on y constate que le mot "Dieu" ne
se trouve nulle part dans le texte !

Et s'il n'y a pas de mot "Dieu" dans l'original de la Bible en
Hébreu, c'est qu'il n'y a jamais eu de Dieu unique, immatériel, tout
puissant !

Par ailleurs, comme la "Bible" a été rédigée, pour la première
fois, en Hébreu, c'est donc dans la langue hébraïque qu'elle doit être
prise en compte, avec toutes les spécificités et particularités de cette
langue au niveau du vocabulaire et de la grammaire.

Quel est donc le mot autour duquel tout s'articule dans cette première
Bible en Hébreu ? Ce mot est un nom : le nom "Elohim". Et le
premier verset de la Bible, le voici en hébreu : "Bereshit bara Elohim
et ha shamaïm vé et ha éretz". Ce qui se traduit tout bonnement en
français par : "Au commencement Elohim créa le ciel et la terre".

Or, on n'a pas le droit de détruire un nom propre quand on le traduit ; à
travers les différentes langues employées, un nom propre doit rester ce
qu'il est, sinon c'est tout le texte qu'on défigure, on ne peut pas
traduire Elohim par "Dieu", ce serait contraire à la plus
élémentaire déontologie.

Et, s'il vous plaît, qu'on ne vienne pas ici parler d'une
"étourderie", allons donc... une étourderie qui, par le fait du
hasard sans doute, se répéterait de multiples fois dans chaque traduction
et se retrouverait utilisée dans toutes les traductions !

C'est bien d'une erreur qu'il s'agit, oui, mais d'une erreur voulue
et programmée de façon grandiose, il faut le reconnaître, c'est
d'ailleurs plus qu'une erreur : une tromperie, une désinformation
systématisée. Eh bien, c'est pourtant ce qui a été fait ! Le plus nuancé
des qualificatifs qu'on puisse attribuer à une telle façon d'agir,
s'exprime par le terme "incorrect" et c'est vraiment peu dire, en
fait il y a là un manque total d'honnêteté intellectuelle.

Employer, à cet endroit de la phrase, le mot "Dieu", à la place
du mot "Elohim", sujet d'un verbe d'action aussi important que le
verbe "créer", est-ce que cela revient à la même chose ?
Absolument pas ! La différence est énorme : ce mot et lui seul, volontairement
remplacé par un autre, a entraîné des conséquences gravis-simes...
atteignant des centaines de millions d'individus !

Revenons sur ce mot "Elohim", placé en tête de la première phrase
de la Genèse... c'est bien le cas de dire qu'il est "primordial".
Sa forme contractée c'est "El", son singulier "Eloha"
(ou "Eloah") et "Elohim" lui-même est un pluriel...
incontestable, incontournable, car, dans ce cas, en hébreu le suffixe
"im" ne peut marquer que le pluriel. Il faut se rappeler aussi,
que le pluriel de majesté, de politesse, n'existe pas en hébreu.

C'est tellement vrai que si on disait en hébreu "les Elohim" on
ferait un pléonasme, il faut employer le mot "Elohim" tout court,
sans article "les" le précédant pour le transformer en pluriel.
En hébreu on ne peut pas non plus dire "les Elohas" pour exprimer
qu'on désigne plus d'un "Eloha", cette tournure n'existe pas, on
dit tout simplement "Elohim", c'est dans ce cas-ci la seule
possibilité d'exprimer un pluriel.

Il suffit, pour en trouver confirmation, de prendre par exemple le dictionnaire
Larousse, édition 1965 ; à la définition de ce mot on peut lire :
"Elohim", mot hébreu (...) pluriel de el ou eloha ... »!
Ainsi, ce mot pluriel - l'entité centrale de la Bible - désignant l'entité
créatrice (on pourrait dire que ce mot "nomme" les créateurs),
est bel et bien un pluriel parfaitement défini, qui désigne une entité
d'individus distincts... autrement dit : ce mot "Elohim" désigne
un peuple.

Mais, pourquoi, dans le Christianisme, la Papauté l'a-t-elle écarté,
remplacé par un autre ? Pourquoi les Institutions Judéo-Chrétiennes
ont-elles accepté, elles aussi, que le sens littéral du terme original soit
écarté, remplacé par un autre sens tout à fait différent, pourquoi donc ?
Bonne question, qui nous emmène, dans la foulée, à poser d'emblée la
suivante :
D'où vient donc ce mot "Dieu" ?

Ce mot s'est glissé dans le français, au IXème siècle ; avant cette
époque il n'existait pas dans cette langue ; par rapport à l'Histoire
millénaire des religions il est donc très récent ! Son origine se rattache
à une source indo-européenne, et son ancêtre lointain est le fameux
"Dei", qui était utilisé par les primitifs en Europe pour
exprimer la lumière du soleil, et d'autres phénomènes lumineux observés
dans le ciel. On peut dire que, étymologiquement, "Dei"
signifiait et signifie toujours : "lumière dans le ciel".

A un moment donné de leur histoire les Romains ont adopté, sous le nom de
Jupiter, le "Zeus" des Grecs. Ce nom - celui du dieu suprême dans
la mythologie grecque - "Zeus" se prononçait "Zeous",
ce qui a donné "Deus" ( prononciation latine: "De-ous"
). Et, c'est de cette façon-là que recentré sur la racine "Di" en
français, le mot "Dieu" a pris naissance à partir du latin
"Deus"

Avec ce mot "Dieu" on est donc très loin d'une traduction honnête
du mot "Elohim", ce mot central de la Bible originale ! A ce
sujet il est intéressant de noter, car ce n'est sûrement pas sans lien,
qu'au IVème siècle avant Jésus-Christ, un certain Aristote était venu sur
la scène avec un concept totalement abstrait qui avait fait mouche à
l'époque, l'expression latine qui le désigne est même encore employée
aujourd'hui : Aristote prônait la théorie d'un univers régi par un
"moteur" situé... on ne sait où (!) dans ce grand tout qu'est
l'univers, c'était le fameux "Deus ex-machina", littéralement un
"Dieu sortant d'une machine" une sorte de "Zeus-moteur"
auquel personne ne pouvait rien comprendre mais qui était censé réguler ce
tout.

Disons le autrement : à son époque Aristote était venu
"moderniser" le vieux Zeus-Jupiter, et cela avait fait bingo !
Car, ce concept d'Aristote a ensuite été remodelé par le judaïsme et le christianisme,
pour aboutir en force au concept fourre-tout d'un "Dieu",
éternel, omniscient, immatériel, unique, insaisissable, invisible, pur
esprit et pas physique du tout... et pourtant représentable, assis sur un
petit nuage lissant sa belle barbe blanche, tendant le bout du doigt à sa
création respectueuse. .. tout ça permettant d'amuser la galerie.

Mais ce qui devenait moins drôle pour l'humanité, c'était que le
"représentant sur Terre" de ce "Dieu" astucieusement
inventé - se trouvant alors à la tête de la plus puissante Institution
mondiale - pouvait quelques siècles plus tard... et par l'effet de sa seule
décision personnelle se déclarer "infaillible"... ben voyons !
C'est tellement plus confortable lorsqu'on est au pouvoir d'évincer d'un
seul mot quiconque aurait la velléité de contester les prérogatives qu'on
s'est octroyées !

Force est de reconnaître que les conciles du Latran, du Vatican et d'autres
encore, plus les tribunaux de l'Inquisition, ont fait tout ce qu'il fallait
pour que l'Eglise impose, en force, ce fumeux concept du
"monothéisme" aux populations européennes.

Inutile d'entrer ici dans le détail de toutes les monstruosités qui ont été
commises pour que triomphe cette conception de l'univers... au profit
exclusif de quelques-uns ; malheureusement le fait est bien là... c'est
ainsi que s'est construit le pouvoir de l'Eglise et la puissance mondiale
du Vatican : en camouflant la vérité et en écrasant toutes les rebellions,
d'où qu'elles viennent !

Comment donc en est-on arrivé à la généralisation d'un concept basé sur
l'idée qu'il n'y a qu'un seul "bon" Dieu ... à côté de tous les
autres... qui eux sont forcément mauvais ? Vous le connaissez bien ce
"bon Dieu", vous savez, c'est à lui que nos charmants bambins
font leur "prière du soir" au pied de leur petit lit... celui par
le nom duquel jure l'homme vulgaire... commettant ainsi un grave
"blasphème" qu'obligatoirement notre "bon Dieu" punira,
tout "bon" qu'il soit... c'est certainement vrai... puisque Mr le
Curé l'a encore dit en chaire dimanche dernier (!)

Et peut-être que maintenant, en lisant ces lignes vous pensez... « Quand
même, tout ce que dit Mr le Curé c'est certainement vrai ». Je ressens bien
ce qui vous fait vibrer, d'ailleurs ce "brave curé" dans son
sermon de dimanche dernier, il vous a encore dit du haut de la chaire à peu
près ceci :
« Notre "Bon Dieu ", Lui il est bon... mais méfiez-vous, les
autres sont des "mauvais " Dieux... alors moi je vous dis, mes
chers paroissiens, croyez en notre Mère à tous, la Sainte Vierge Marie qui
vous aidera et priez son Fils, le vrai Dieu, car ceux qui croient en
d'autres Dieux que le "Bon Dieu ", ceux-là deviennent forcément
mauvais, on voit chaque jour tous les méfaits qu'ils sont capables de
commettre, mais eux, ils n'iront jamais au Ciel, ils ne connaîtront pas le
Paradis où le "Bon Dieu " vous réserve une place, il vous attend,
vous qui souffrez ici-bas pour vous unir à sa souffrance rédemptrice, vous
qui le priez depuis si longtemps et avec tant de ferveur ! »

C'est intéressant d'étudier ainsi "comment ça marche" dans la vie
journalière de chacun, parce que, à coup sûr ça marche ; elle marche même
très bien chez un grand nombre d'humains d'Africains, cette idée du
"bon" Dieu inventé par les blancs, ce concept les tranquillise,
ils sont gavés de "bonnes paroles" qui les rassurent et eux
trouvent ça "fabuleux"... c'est le mot juste pour le dire
d'ailleurs, puisque c'est tout à fait d'une fable qu'il s'agit, un joli
conte de fées, très bien écrit et bien joué, du "virtuel" bien
fabriqué... pour vous attirer et vous retenir dans le giron de leur
"Sainte Eglise".

Je suis, hélas, désolé de vous le dire, mais cette Eglise est bien loin
d'être "Sainte" et de tout ce qu'elle vous raconte rien n'est
vrai... et au fond de vous mêmes, vous le savez, il n'y a qu'à
réfléchir, écouter et regarder pour comprendre ce qu'est la vérité...
Cessez donc de vous comportez comme des autruches, en vous enfouissant les
yeux et les oreilles dans le sable du "train-train quotidien" !

Eh oui, c'est bien une fable, une histoire inventée de toutes pièces afin
de dominer les gens - avec, si nécessaire, l'appui de la force militaire
des pays alliés - puisque le Vatican « n'a pas de divisions » comme
ironisait Staline... Oui, c'est vrai, mais les cardinaux de son gouvernement,
"la Curie", savent parfaitement comment faire pour utiliser à
leur profit les armées de leurs nombreux amis : tous ces dirigeants...
"reine", "roi", "dictateur" ou
"président" de moult pays.

L'Eglise a ainsi réussi à imposer l'idée que son "Dieu" à elle,
c'était le meilleur et que sa conception du monde à elle, c'était la seule
valable. Son Dieu étant "le bon"... le seul "bon Dieu",
tous les autres sans exception sont des dieux "mauvais". Elle a
entré dans la tête des foules - et pas seulement celles qui s'agglutinent
"Place Saint Pierre" à Rome - que croire en "des dieux"
était une grave erreur, et que la croyance en un autre Dieu que le leur
était, non seulement mauvaise, mais encore qu'elle devait être punie parce
qu'elle était : source de maladies, de malédictions et même de la venue
d'horribles "démons"... à l'entendre, tous aussi dangereux et
méchants que "les dieux" eux-mêmes (les autres bien sûr, tous
sauf le sien... puisqu'elle vous le dit !), etc.

Au fil des siècles il fallait donc obligatoirement être du côté de cette
Eglise Catholique pour être avec le "bon Dieu"... et éviter
d'être persécuté ! Et, cela a marché et même bien marché pour elle, avec
l'appui évidemment d'un grand nombre des "puissants" de ce monde.
On peut rappeler, pour donner un aperçu de "l'efficacité
matérielle" de sa méthode, que dans la "Sainte Ville" de
Rome la moitié des immeubles, dit-on, appartiennent au Vatican, c'est
difficile à vérifier, certes, mais... comme chacun sait : "on ne prête
qu'aux riches" ! Oui, pour l'Eglise ça a très bien marché, mais
beaucoup moins bien pour les millions de victimes déjà laissées en chemin,
et ça marchera encore plus mal pour les millions de prochaines victimes à
venir.
Que de tromperies ignobles et iniques !

Dans la Bible originale en Hébreu les deux noms qui reviennent le plus
fréquemment sont Elohim (2.312 fois) et Yahvé (6.499
fois). Mais, il n'y a pas que ces deux noms là, il y en a encore
d'autres, comme par exemples: Adonaï, El-Shaddaï, El-Elyon, El-Roi,
El-Bethel, etc.

Encore une fois, le mot de "Dieu" au nom duquel l'Eglise
colonisatrice prétend parler, ce mot lui-même n'existe pas dans la
"vraie" Bible, la Torah, Bible originale et originelle... dans la
mesure où c'est elle qui explique fondamentalement l'origine de notre
humanité !

Mais arrêtons-nous au moins sur deux des autres pluriels dont on vient de
voir une courte liste ; on choisira d'abord "El-Shaddaï", pour
dire qu'il signifie "ceux d'en haut" en hébreu, et puis le
pluriel "Adonaï", également fort intéressant.

Selon des lois judaïques, il est interdit aux juifs de prononcer le mot
"Elohim", ainsi que le mot "Yahvé", car un des
commandements dictés à Moïse au Mont Sinaï dit : « tu ne prononceras pas en
vain le nom de Yahvé, car Yahvé n'innocente pas celui qui prononce son nom
en vain » (EXODE XX, 7, Bible de Dhorme). Ainsi, beaucoup de juifs pour
prier, lisent, disent et pensent le mot "Adonaï".

D'où vient ce mot "Adonaï" ? C'est le pluriel du mot hébreu
"Adon", qui veut dire "Maître". Donc "Adonaï"
veut dire "Les Maîtres". Dès lors, "Adonaï" est tout
simplement un autre mot hébreu pour désigner "Elohim", ce pluriel
qui signifie "les Autres" ou "Ceux qui sont venus du Ciel”.

Les Catholiques, l'Eglise, tout le Judéo-christianisme a traduit l'ensemble
de ces noms par "Dieu", "le Tout-Puissant", "le
Seigneur" ! Ce qui est entièrement faux et une escroquerie
intellectuelle grotesque... une de plus.
Le verset de la GENESE (I, 26) où, au sixième jour, Elohim dit : « Faisons
l'homme à notre image, à notre ressemblance ! » prend cette fois tout son
sens dans le cadre des traditions de nos ancêtres ; en fonction d'elles on
peut le comprendre aisément, il est normal et même logique, puisque leurs
dieux sont eux-mêmes "humanisés".

Dans certains passages de la Torah (Bible en hébreu), on parle de
"Bénéi ha Elohim", ce qui, littéralement, veut dire "les
fils d'Elohim", cela aussi devient compréhensible à la lumière de nos
traditions religieuses authentiques, puisqu'on y parle d'un peuple venu du
ciel.

Et surtout le passage suivant de la Torah, que je tiens beaucoup à citer,
parce que les prêtres chrétiens/catholiques souhaitent le cacher le plus
possible, tellement il les dérange, ce passage devient merveilleusement
compréhensible à la lumière des religions polythéistes où les dieux sont
des êtres humanisés, physiques, faits de chair et de sang... donc, sont des
"humains" comme nous le sommes, le voici :

« Quand les hommes commencèrent à se multiplier à la surface du sol
et que des filles leur naquirent, il advint que les fils d'Elohim
s'aperçurent que les filles des hommes étaient belles. Ils prirent donc
pour eux des femmes parmi toutes celles qu'ils avaient élues [...] En ces
jours-là il y avait des géants sur la terre et même après cela : quand les
fils d'Elohim venaient vers les filles des hommes et qu'elles enfantaient
d'eux, c'étaient les héros qui furent jadis des hommes de renom »
(GENÈSE VI, 1,2 ET 4, édition Edouard Dhorme).

J'aime ce passage, je l'adore, c'est un régal de le mettre sous le nez des
chrétiens et des noirs africains en soutanes, au service de la Religion du
colonisateur, au service de l'abominable Rome ! Comment peuvent-ils le
comprendre si Dieu est unique, immatériel, pur-esprit ? On parle ici très
clairement des fils d'Elohim, d'un peuple qui est venu du ciel, et dont
quelques-uns des fils (des hommes de la planète d'Elohim donc) se sont
accouplés avec les filles des hommes (... filles des terriennes et des
terriens, elles).

Ce qui prouve, au passage, que leur semence, leur sperme est compatible
avec les ovules de nos compagnes humaines... puisque "elles
enfantaient d'eux" !

Rien de plus logique, puisqu'ils nous ont fait à leur image, à leur
ressemblance. Les Dieux, ces "fils d'Elohim" sont donc sexués,
ils sont bien physiques, ont des organes sexuels comme nous-mêmes, et
éprouvent certainement du plaisir grâce à l'usage qu'ils en font. Ils ont
vu que les filles des hommes étaient belles ; on peut dire qu'ils ont été
excité par la beauté et le charme des terriennes.

Le sexe est un élément tellement important dans la vie des humains que s'en
faire les maîtres, le censurer à leur gré, c'est vite devenu l'un de leurs
moyens de coercition préféré, à ces chrétiens "pudibonds" d'après
Paul, "l'homme du mensonge" comme le nommaient les parents de
Jésus ! Seulement, c'est bien connu... "chasser le naturel, il revient
au galop" n'est-ce pas ?

Or le sexe c'est bel et bien "naturel" et maintenant qu'il
revient, au détour de ce verset biblique que vont-ils donner comme
explication, tordue, biscornue, ambiguë... que vont-ils encore trouver pour
essayer de se tirer de ce mauvais pas ? Quel conte de fées vont-ils encore
inventer pour s'en sortir... en cherchant à endormir les petits enfants
impubères qu'ils aimeraient bien que nous restions ?

Je me souviens de deux fois au moins, où j'ai posé à des catholiques
engagés la question de ces dieux multiples et des unions charnelles de
leurs "fils" avec les "filles des hommes", l'évêque et
le "le théologien chargé de grandes responsabilités ecclésiales"
que j'avais eu chacun l'occasion d'interroger, s'en sont tirés tous les
deux en cherchant à me rassurer de la même façon : "Non, non, il n'y a
qu'un Dieu ! Tout ce que vous lisez dans la Bible est authentique et vous
devez le croire... sauf ce passage-là, car celui-là est une erreur qui s'y
est glissée malencontreusement". Autant vous dire que j'ai trouvé
l'argument un peu léger... et vous ?

http://catholiques.info/Le%20mot%20Dieu%20une%20invention%20du%20Vatican.htm

Oui,
l'Eglise est une institution colonisatrice, esclavagiste, usurpatrice,
menteuse et criminelle. C'est ça la vérité ! Et l'Afrique a tout
particulièrement à souffrir dans sa chair de cet état de choses. Dès lors,
comment pouvez-vous en faire partie, la promouvoir, la servir, lui obéir
tout bêtement, oui "tout bêtement" car obéir à cette institution
et la servir ne peut se faire que "bêtement", sans réfléchir,
sans user de la moindre parcelle de son intelligence.

Au nom de nos ancêtres conquis, persécutés, torturés et tués, je vomis de
ma bouche cette institution qui ne mérite pas de respect, qu'il faudrait
évacuer de nos terres et réexpédier vers Rome, en la quittant tous massivement,
en apostasiant, ce qui est simple à faire et pourrait être, ô combien
efficace ! A condition que ce soit fait par un nombre suffisant
d'africains, enfin réveillés de leur sommeil cauchemardesque et décidés à
s'extraire de leur léthargie.



« La Virginité de Marie ? Une
aberration.
La Bible ? Un tissu de mensonges.
Les théologiens ? Des pédants qui "froncent
le sourcil" pour se donner l'air important.
Non, les femmes ne sont pas moins intelligentes que les hommes.
Non, les gens d'église ne devraient pas jouir de si grands biens
mais, se contenter d'un peu de bouillon; non,
les espagnols n'ont pas bienfait de découvrir l'Amérique,
car ils ont violé la vie d'autrui. »
- GIORDANO BRUNO (1548 - 1600) -

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